#Générale#Source : François-Luc OLLIVAUD
Marie Clément , celle que toute la famille appelait " Mémé Succo " était une petite bonne femme extraordinaire .
Elle avait pourtant subit de gros coups durs et a gardé toute savie un terrible secret qu'elle n'avait probablement jamais révélé à son premier fils Jules , mais qu'elle avait du avouer à Robert Succo ,le fils de son second mari , contrainte et forcée : son père , François CLEMENT a tué sa mère Marguerite Rivaton alors qu'elle n'avait que 8ans et qu'elle se trouvait dans la pièce à côté du lieu du drame , selon les dires de la famille Clément de Tubié ( voir notes concernant François Clement et Marguerite Rivaton pour plus de détails ) . Elle adonc était élevée ensuite par la seconde femme de son père : Héloïse CHEVAL .
Mariée à Alexandre OLLIVAUD ,celui-ci décède après seulement 3ans de mariage , et alors que leur fils Jules n'avait que 2 ans et demi ( voir notes concernant Alexandre OLLIVAUD pour les circonstances de cette mort )
Onze ans plus tard, elle se remariera avec Roger SUCCO, qui était cordonnier à Septèmes-les-vallons , village des Bouches duRhône situé entre Aix en Provence et Marseille puis reviendra vivre en Nouvelle Calédonie .
Autant son premier mariage avait été un mariage" de raison",autant elle vouait un amour sans borne à Roger Succo, lui passant tous ses caprices et faisant "ses quatre volontés" comme ondit .
Elle avait une énergie formidable , marchait très vite lorsqu'elle allait faire ses courses à la boucherie ou dans les magasins du Faubourg Blanchot et passait ses journées à préparer la cuisine et à s'occuper de la maison et un peu du jardin.
Elle était bonne cuisinière etme faisait toujours cuire les petits oiseaux que je chassais sur leurpropriété du Mont Mou, commune de Païta , lorsque j'allais passer leWeek end à "Erambéré ".
Elle avait gardé les traditions de la Provencequ'elle connaissait bien, car c'était la région de naissance de son père et de son époux ; elle faisait ainsi des steacks aux sarmants devigne car Roger Succo , en bon provençal , avait planté des raisins detable dans son jardin au Faubourg blanchot, et elle avait toujours sur sa table pour Noël les 13 desserts chers aux Provençaux et faisait àcette occasion un " Pudding" , gâteau ANGLAIS selon une recette et une tradition héritées de sa belle mère Héloïse CHEVAL qui était née etavait été élevée en Australie : ce mélange de coutumes culinaires Provençales et Anglaises ... ne me déplaisait pas ... au contraire !
Lorsque Roger SUCCO commença à décliner , et à la demande de son fils Robert ,Mémé Succo pris pension à la polyclinique de l'Anse Vata : elle avait une chambre dans lequel elle était installée avec son mari , ce quilui permettait de veiller sur lui et d'avoir ainsi les soins nécessités par son état de santé et celui de son mari .

Roger mourut fin Janvier 1982 : Mémé Succo qui l'avait assisté jusqu'au dernier moment le rejoignit 4 mois plus tard: elle n'avait plus de raison de continuer àvivre .

Une vie faite de douleurs d'abord, puis de labeur et de bonheur car elle a été très heureuse avec Roger : un petit bout de femme qui ne laisse pas insensible .