#Générale#Marguerite RIVATON a trouvé la mort dans des circonstances dramatiques.Elle avait épousé François Marius CLEMENTle premier Juillet 1889 : elle était alors âgée de 16 ans et son épouxallait avoir 28 ans le 18 Juillet : il avait donc 12 ans de plus qu'elle, ce qui était presque normal à l'époque.

Directeur de la "Grande Glacière F. CLEMENT et Cie" située Rue Solférino devenue de nosjours Rue Galliéni,François CLEMENT avait en 1898 son domicile Avenue Montebello, l'actuelle Rue Paul Doumer qui passse devant le CHT Gaston Bourret, et pouvait donc se rendre à pieds de son domicile à son bureau.

Depuis plusieurs mois en cette année 1898, il recevait deslettres anonymes lui faisant part de l'infidélité de sa jeune épousequi lui avait déjà donné deux filles: Marie qui avait 8 ans et Andréeâgée seulement de 2 ans au moment du drame. Il semblerait qu'au débutau moins, il n'y ait pas porté grand crédit : dans une petite ville comme Nouméa il y avait déjà beaucoup de rumeurs et surtout de personnesqui auraient pu lui en vouloir de par sa postion assez priviligiée dans le société Calédonienne.

Et puis , en cette après-midi du 10Juin 1898 ... il veut en avoir le coeur net : il quitte l'usine beaucoup plus tôt que prévu ( il était environ 15 heures 30) et se rend à son domicile.
Il trouve alors Marguerite au lit avec ... le jardinier ( c'est du moins la version officielle "familiale").
Fou de rage, il prend son pistolet pour tuer celui qui le déshonore : Marguerite se jette devant son amant ... elle reçoit la balle en pleine poitrine et est tuée sur le coup.

On ne saura jamais ce qu'il est advenu du jardiner ... et l'on pense que celui-ci était un mélanésien ouun bagnard .
Noellie CLEMENT née G allo ,qui était la femme du fils de Marius Clement ... frère de François, et qui vivait à Septèmes-les-vallons en France fut la première à me raconter ce drame ... en 1994...et m'a affirmé ne rien savoir à ce sujet . Car aussi bizarre que cela puisse paraître, ma grand mère paternelle , " Mémé Succo " (donc la fille de François CLEMENT) n'a jamais évoqué ce meurtre dans la famille du moins pas à moi ni à ma mère semble-t-il et elle l'avait même caché à Robert Succo son second fils qui l'a appris fortuitement .. Inhumée dans le caveau de APACH Jean, au cimetière du 4e Km à NOUMEA.Carré 2e A - 4e Allée - 11e Fosse Les corps de: PRADEL Antoine ( grand-père maternel de Marguerite), RIVATON Antoine(père de Marguerite) et RIVATON Marguerite ont été regroupés dans un même cercueil à la demandede Mme Vve Lucette OLLIVAUD qui était propriétaire du caveau ayant appartenu conjointement à SUCCO Roger / MARTIN Johannés qui lui avaient cédé.
Ce caveau a ensuite été vendu par Mme BONLucette vve OLLIVAUD Jules François à son oncle Jean APACH qui y estenterré avec son épouse Elvire.
En fait il s'agit d'une tombe transformée en FAUX CAVEAU par Jean APACH.