Fin juin 1848, vêtu comme les bourgeois de l’époque : redingote, pantalon à jambières
rétrécies dans le bas, haut-de-forme, Ernest fuit la capitale pour éviter la répression du général Cavaignac qui, le 25 juin avait écrasé l’insurrection parisienne. Il est étudiant en médecine. Avec des étudiants comme lui, mais également des bourgeois, il a épousé la cause des ouvriers et s’est mêlé à l’émeute. Suite à une amnistie, il rentre à Paris et est affecté comme interne à l’hôpital de la Pitié où il exerce longtemps.202