est parti très jeune en Australie où il travaillait dans un restaurant français. Il séjournait chez sa soeur Lucie DELFENDAHL.
Il est âgé de 37 ans en 1940, et c’est un meneur d’hommes.
Il tient le CAFE DE LA MAIRIE, le rendez-vous incontournable des sportifs, et c’est là qu’est capté, pour la première fois, l’appel du général de GAULLE.
Louis est le seul à parler anglais, et c’est lui qui traduit alors la teneur de ce discours qui se répandra comme une trainée de poudre.
Il embarque lui aussi sur le Zealandia avec le bataillon du Pacifique le 5 May 1941.
Avec Raymond PERRAUD et Guy Ernest BOISSERY, ses cousins, ils suivront le même parcours avec entrainement dans les camps australiens puis acheminement sur le Moyen Orient où lui aussi participera à la Bataille de Bir Hakeim.
Après Bir Hakeim il est incorporé au Bataillon d’Infanterie Mixte du Pacifique et participe durant une dizaine de jours à la Bataille d’El Alamein. Il est blessé le dernier jour, au bras droit et aux jambes, par l’éclatement d’une grenade piégée.
Malgré ses blessures, quelques jours plus tard il est engagé dans des opérations en LIBYE.
Pendant 6 mois il luttera sur tous les fronts de LIBYE et de TUNISIE jusqu’à la capitulation des forces ennemies germano-italiennes le 13 May 1943.
Il est ensuite dirigé sur l’EGYPTE en vue de son rapatriement sur NOUMEA où il débarque le 23 Jan 1944.
Il est alors affecté à la compagnie de dépôt de NOUMEA avant d’être démobilisé le 5 Feb 1946.

Pour son comportement exemplaire Louis Ernest s’est vu remettre :
- la médaille commémorative de la guerre 39/45
- la médaille coloniale avec les agrafes «Libye 42», «Bir Hakeim», «Tripolitaine», «Tunisie»
- la médaille des blessés de guerre
- la croix du combattant volontaire.4

Les cinq mousquetaires, 14 Juillet 1940459