Son père était officier. Arrive en Calédonie en octobre 1898 comme représentant de la maison Artaud, maison marseillaise d’huile et de vins. Homme d’affaires actif et ambitieux, il s’intéressera à de nombreuses opérations commerciales ou industrielles. Il sera le premier agent de la compagnie d’assurances l’Union en Nouvelle-Calédonie; s’occupera d’une propriété à Coraca (Boulouparis); d’une usine d’huile; réorganisera avec des voitures automobiles le service Nouméa-Bourail; aura des vues sur les Hébrides. La presse l’intéresse. Il achète aux Miliard, l’Imprimerie Nationale, place des Cocotiers. Fait avec Largeaud, le frère du général, colon aux Hébrides, le Journal des Hébrides, et, après la guerre de 14-18, crée avec son fils Alin, le Messager de Nouvelle-Calédonie, un journal à prétentions littéraires. Ces activités sont coupées par plusieurs séjours en France et des voyages. En 1910 et en 1920 il rentre en France. De 1921 à 1928, il est, en France, directeur commercial de la Sucrerie coloniale. IL repassera de 1935 à 1945 en Calédonie. Il habita d’abord la maison Caujolle, dans la 2e Vallée du Génie, puis dnas la maison Ducasse, en face du Palais de Justice. En 1945, il regagne Paris où il meurt le 8 Aoùt 1950.27