Misc. Notes
Va achevé en France, au lycée Louis-Le-Grand, des études secondaires commencées sur place, avec l’évêque Chanrion qui lui apprend le latin. Rentré après la guerre de 1914-1918 en Calédonie, il est clerc amateur chez Me Guiraud. Poussé par la passion de la chose imprimée, il aide son père à fonder le Messager de la Nouvelle-Calédonie (1919), rédigeant presque à lui tout seul le journal qu’il va ensuite aider à composer et dont il fait la mise en pages. Ecrit en même temps, dans le journal d’en face, des billets signés « panurge ». Publie alors Momus, un recueil de poésies. Revient en France au début de 1921. (..) Après avoir fait les chiens écrasés au Journal, il entrera à l’oeuvre. De longues années, il sera attaché à a dépêche de Toulouse comme critique littéraire. On le trouve rédacteur en chef de Paris Matinal (1927) et de l’Européen (1929). Il travaille à Candide et tiendra, de 1937 à 1944, la chronique dramatique de l’hebdomadaire Je suis Partout, ce qui représente plusieurs centaines d’articles et lui vaudra des mitiés solides et des haines tenaces parmi les gens du théâtre. Car, esprit brillant, vif, plein d’humour, il est journaliste-né, dont la plume trouve snas effort le titre qui fait balle, le mot plaisant ou cocasse, le trait qui résume la situation d’une manière souvent mordante. Il est complètement intégré dans le monde littéraire de la capitale, où son chapeau rond, sa silhouette un peu lourde, son sale caractère, sa pipe, sa canne, ses moeurs de noctambule, ses retards, font partie du décor. Par ailleurs, aussi fantaisiste que gros travailleur, c’est un homme d’extrême droite - il est, par sa mère, un peu cousin de Charles Maurras - et antisémite en diable. De là viendront ses malheurs : pour ses articles de Je suis Partout, il sera à la fois une victime de Georges Manddel (qui le fait arrêter en mai 1940 et traverser la France, menottes aux mains) et condammé à mort par la Résistance, après la Libération. Par contumace, , car il est jugé inutile de se voir à nouveau emprisonné et est parti en exil où il vit, assez gravement malade, attendant des jours meilleurs. Malgré une amnistie générale accordée par le Général De Gaulle, demeure à Madrid où il est décédé.
Outre ses articles, Alin Laubreaux écrit de nombreux ouvrages.
Dans ses premiers romans la Caléonie tient une grande part :
- Histoires Canaques (Oeuvres Libres, 1926)
- Yan le Métis (Albin Michel, 1928). Sur fond de folklore calédonien, les aventures rocambolesques et assez invraisemblables d’un métis calédonien qui finalement retourne à la vie de la tribu. Ouvrage qui lui valut un procès en pliagiat.
- Diane La Goule (Albin Michel, 1929)
- Le Rocher à la Voile (Albin Michel, 1930), études de moeurs coloniales
- Wara (Albin Michel, 1932)
- J’étais un autre (Albin Michel, 1941), histoire romancée de Claude Pécheux, bagnard sous le nom duquel se cachait peut-être un grand nom et une noble origine.
Alin Laubreaux écribit en outre un roman le Corset Noir qui eut quelques voix au Goncourt cette année là (Albin Michel, 1930).
Gastronome émérite, à ses heures, habile cuisinier, il a laissé un livre amusant sur ce sujet: L’amateur de Cuisine (Denoël, 1924)
27https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Laubreauxhttp://www.babelio.com/auteur/Alin-Laubreaux/393273Michel Daxiat (1899-1968) Pseudonyme d'Alin Laubreaux, Journaliste et romancier auteur du Spectacle :
Les pirates de Paris, Paris (France) : Théâtre de l'Ambigu - 10-03-1942