Tout semble aller pour le mieux, lorsque, en mars 1910, une nouvelle épreuve survient. L’aîné des garçons, Auguste, tout juste âgé de 25 ans, décède brusquement. La famille étant maintenant bien connue et unanimement appréciée dans la contrée, le Bulletin du Commerce se fait l’écho de la consternation provoquée par cette mort brutale: « Dans le centre, on a appris avec douleur et stupéfaction le décès d’Auguste bergès, laîné de la famille de ce nom établie au col d’Amieu. Ce courageu jeune homme, âgé seulement de 18 ans à la mort de son père, avec une digne et valeureuse mère, et trois jeunes frères, s’était mis au travail avec un courag eet une ténacité admirables. Rentré le soir du travail, il instruisait ses frères, lesauels devaient ensuite successivememnt prendre part à son dur labeur. En quelques annéees, la maman et les jeunes gens payient les lourdes dettes du père, dévelopaient une magnifique caférie sous bois et donnaient uen grande extension à un important vignoble. Une certaine aisance a récompensé leurs efforts et cette adminrable union. Le malheureusx Auguste bergès ne devait pas jouir de tant de travail et piété filiale. Dimanche 20 mars 1910, il était descendu à La Foa pour afaires; il était remonté au col d’Amieu en proie à un malaise indéfinissable. Dans la nuit du 20 au 21 mars 1910, il mourait d’une insolation suraigue: il était fiancé à une charmante jeune fille de Négropo. C’est un bon parmi les bons qui s’en est allé ». C’est en réalité d’une péritonite qu’est mort Auguste.361