Misc. Notes
Habite Maconge, Côte-d’Or au mariage de son fils Jean-Téophile en 1820
193Denis, se louait pour la fenaison, les moissons et les vendanges, et exerçait le reste du temps le métier de "tissier en
toile", qu'il avait hérité de son propre père, et Anne, son épouse, filait. Le tisserand exerçait aissi la charge , pieuse mais peu lucrative, de "marguillier", c'est à dire de sacristain. Denis laissa dans le village le souvenir d'un homme sans ambition, toujours content de peu, toujours gai, qui ne se plaignait point de sa position, la trouvant toute naturelle, voyant toujours et en tout la volonté de Dieu
268La famille DARD fut certainement l'une des plus chrétienne du village, où l'on garda d'elle, longtemps encore après la période révolutionnaire et impériale, la mémoire de bonnes gens d'une respectable piété, qui ne manquaient jamais de faire le soir la prière en commun.
L'abbé Carémentrant, qui connu des enfants et des petits-enfants de Denis, écrivait avec une souriante admiration : "C'était le dimanche surtout que le bonheur éclatait sur tous les visages, lorsque tous, proprement endimanchés, se rendaient à l'église, lorsque le père DARD remplissait, avec toute la gravité dont il était capable, ses fonctions de sacristain et se croyait, ce jour-là du moins, un personnage, lorsque sa femme voyait ses plus jeunes enfants servir à l'autel et les plus âgés faire entendre leurs voix au lutrin".
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