Misc. Notes
Capitaine au long cours et colon, il a faits ses études à REDON, LOUDEAC et NANTES. Devenu capitaine au long cours, il vient en Nouvelle-Calédonie sur un voilier. Séduit par la beauté du pays il revient en 1867 et fonde une propriété sur une concession du Domaine à Nakéty (Canala). Après l'avoir mise en valeur il part à la Réunion où il se marie et retourne à Canala pour s'y fixer définitivement. De ce voyage, il ramène des arbres fruitiers, entre autre le letchi. Cyclones, inondations ne le découragent pas; il poursuit son oeuvre au milieu des indigènes encore à l’état sauvage. Ceux-ci appréciant son grand coeur et son honnêteté l'appellent familiairement “Evain”. Il assiste à l'insurection de 1878. Fait preuve de calme et de sang-froid et par son exemple contribue à maintenir l'ordre parmi les colons réfugiés au poste militaire. Elu Conseiller général, il s'attache à l'amélioration de la rade de Nouméa afin de lui permettre de recevoir des navires de fort tonnage.
27Le capitaine Evain fit plus tard venir sa belle soeur, veuve du Dr Alphonse Bernier, accompagnée de sa fille Elise et ses deux fils Julien et Alphonse.
27Relevé dans la liste des passagers arrivés par « La Néréide » le 27 Décembre 1865 venant de France par la Réunion, Madagascar et Sydney.
A Canala, les colons Evain et NAU entreprenaient à peu de frais la culture du riz en utilisant les immenses tarodières faites autrefois avec beaucoup d’art par les indigènes et que l’on trouve même sur les montagnes les plus élevées.
en 1868, emploi à Canala : colon
Entre 1872 et 1886, emploi à Canala : propriétaire
84D'après Yves BERAUD, il aurait connu Jules OLLIVAUD à REDON, ce qui peut expliquer le fait qu'il soit ensuite venu en Nelle Calédonie lui aussi comme capitaine au long cours sur un voilier (Notes de F.O: le nom de ce voilier n'a pas été précisé dans le livre du Révérend père O REILLY)
Passe aux yeux de l’administration et notamment du chef d’arondissement, pour un éternel grincheux, un « rouspéteur de première » qui harcèle les services de gendarmerie et les militaires, de plaintes, souvent pour des motifs dérisoires: « A Canala, écrit le le chef d’arondissement, tous les européens vivent en bonne intelligence avec les indigènes excepté M. Evain qui, par sa situation personnelle et fort ancienne dans l’arondissement, devrait servir de trait d’union entre les races. »
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