Misc. Notes
1-A reçu du gouvernement anglais une "superbe" médaille en or pour l' intoduction qu'il réussi à faire en Inde de la cochenille utilisée pour la teinture des étoffes
137,1582-Il dirigea sur l'ordre de Napoléon 1er les pépinières et les serres de la Malmaison. A ce titre l'empereur lui remit un sécateur avec tête d'aigle et branches de laurier.
1373-Il reçut la médaille de Sainte Hélène que sa petite fille (Veuve de Ferdinand Auber) offrit au musée de Léon-Dierx de St Denis à la Réunion
1374-Portrait peint par Roussin, détenu par son fils Charles Richard puis sa petite fille (Veuve de Ferdinand Auber)
1375-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel-Claude_Richard1596- Botaniste français, Chevalier de la Légion d’honneur, Claude Richard crée en 1816 un jardin botanique au Sénégal puis il se rend à Bourbon. En 1831 il succède à Nicolas Bréon et dirige le jardin jusqu’en 1863. Il y introduit plus de 3 000 espèces venues de Madagascar et de l’Inde. Aidé par son gendre, le médecin Joseph Bernier, Claude Richard mene des travaux sur les orchidées, les cryptogames et les fougères.
1387- La ville de Richard-Toll (Sénégal) doit son nom curieux à un horticulteur français, Claude Richard, qui y créa une exploitation agricole irriguée en 1830. A son nom fut ajouté Toll, qui en Wolof signifie ±jardin?. Depuis lors, la ville a confirmé sa vocation agricole et les terres irriguées n’ont cessé de s’étendre. En 1857 on comptait près de 6000 hectares cultivés.
1608- Gravure in Jardin de l’etat 250ans d’histoire - Conseil General de la Reunion
1389-Claude Richard 15 Aout 1783-1869 Botaniste, Directeur du Jardin de St Denis
16110 - Les familles Metis du Senegal
16211 -
Il arrive à l’île Bourbon vers 1831 Jean Michel Claude RICHARD, par Hélène Thazard. Ce botaniste né en 1783 à Volon, Haute-Saône 70, parti en 1816 dans l’expédition dont faisait partie La Méduse [mais sur la Loire et non sur La Méduse, NDLR], avait épousé au Sénégal Caroline Rose PICARD, rescapée du naufrage de La Méduse avec sa famille. Il en eut 9 enfants, les 3 premiers nés à Saint Louis du Sénégal, où il passa cinq ans [plutôt dix NDLR] avant de revenir en France puis d’être envoyé en Guyane où il resta plusieurs années ; une fille naquit vers 1830 [sans doute en France : nous ne la trouvons pas en Guyane NDLR] et les 5 derniers à Saint Denis de la Réunion où, arrivé en 1831 comme directeur du Jardin du Roy, il mourut en 1868. Nous rappellerons qu’il a laissé son nom à Richard-Toll, « jardin de Richard », qu’il avait créé sur les rives du fleuve Sénégal : voir, de Sylvain Sankalé, « A la mode du pays. Chroniques saint-louisiennes », tiré de sa thèse (Riveneuve éditions, décembre 2007 ; cf. GHC 211, février 2008, p. 2465).163,16412- Le successeur de Bréon, Jean-Nicolas-Claude Richard ne trouve pas, semble-t-il, la même compréhension officielle autour de lui. Les nombreux interdits contenus dans la consigne du 20 octobre 183613 attestent pourtant de ses efforts pour combattre un laisser-aller évident : il y est défendu de fumer, de dégrader les plantes ou les arbres sous peine de sanctions, d'apporter des armes à feu, du vin, d'entrer à cheval ou avec des chiens, et l'accès du carré botanique n'est plus ouvert que sur permission spéciale du jardinier-botaniste. Si la fréquentation ne fait pas de doute, l'intérêt scientifique s'est amenuisé . Manque d'argent ? manque de personnel ? C'est probable. En 1848, la réglementation se fit plus stricte encore : l'entrée des pépinières est interdite, les plants sont vendus (et non plus distribués gratuitement) et la livraison se fait à l'entrée du jardin14. Le Jardin entrait dans son ère de semi-repos sur le plan botanique.
16513-
Combien de plantes introduites au XIXe siècle ? Il est d’abord question, en 1825, du « Catalogue des plantes cultivées aux jardins botanique et de naturalisation de l’île Bourbon » de Nicolas Bréon, puis, en 1856, du « Catalogue du Jardin de La Réunion » de Jean-Michel Claude Richard.
Bien que le Dr Bernier ait écrit le 1er juillet 1956 que « Monsieur Richard cultive au Jardin environ 3000 espèces de plantes exotiques », un décompte des taxons valides regroupant les deux catalogues des jardiniers-botanistes, joint aux envois des plantes effectués par le Muséum National d’Histoire Naturelle entre 1845 et 1898, ne nous donne que 2101 espèces introduites.
Non retrouvés dans l’Index de Kew et 18 de ses suppléments, 261 noms scientifiques ont du être rejetés.
Sans nom d’auteur, 124 binômes s’adressant à 2,3,4,5…espèces différentes possibles ont du être écartés.
Si actuellement peu de taxons appartenant à la flore originelle sont présents dans le Jardin de l’Etat, les deux catalogues nous ont permis d’y compter jadis 111 espèces endémiques et 61 espèces indigènes présentes sur notre île.
On a aussi mis de côté 27 espèces endémiques de la seule île Maurice.
Richard retiendra dans son catalogue même les « mauvaises herbes ». Il considérait par exemple Asystasia coromandeliana Wall., A. bojeriana Nees et A. intrusa Nees comme trois espèces distinctes alors qu’elles ne correspondent aujourd’hui qu’à la petite Acanthacée Asystasia gangetica (L.) T. And. . Comme vous pouvez le supposer de nombreux synonymes auront dus être regroupés ce qui diminue le nombre d’espèces à retenir.
On dit qu’ « à La Réunion tout pousse ». A vous de juger : sur 2101 espèces introduites officiellement entre 1825 et 1898, 1444 ont disparu, soit 7 sur 10.
16614- La tradition orale nous a appris de longues dates la place de Caroline Picard et de Claude Richard dans nos origines. Encore fallait-il le traduire dans un tableau cohérent, c’est ce qu’ont entrepris Jean My et Bernard Bernier (ce dernier l’ayant diffusé sur le réseau internet).
Qui était Claude Richard ?
Claude Richard est né à Dampierre dans la Doubs en 1783, donc à l’aube d’une période très troublée. En effet la révolution le conduit à être séparé de sa famille sans que l’on connaisse les évènements qui ont présidé à sa jeune destinée. Il ne fut cependant pas abandonné. On le retrouve tout jeune en Suisse à Genève puis dans le Valais élevé par un pasteur protestant. Ce dernier lui donne une bonne éducation et lui inculque des connaissances sérieuses en latin et en botanique (déjà !). Il fréquente très tôt le botaniste Pyramus de Candolle puis son fils Alphonse de Candolle tous deux connus des milieux scientifiques.
Il débute sa carrière sous Napoléon Ier qui le charge de l’organisation des jardins du Corso à Rome puis des jardins de Fontainebleau. Napoléon le fait chevalier de la légion d’honneur en 1808 à l’âge de 22ans.
En 1816, Claude Richard est envoyé au Sénégal pour y étudier la flore, faire des essais et diffuser des méthodes de culture adaptées. Il crée une station agronomique sur la fleuve Sénégal au lieu encore appelé, aujourd’hui, Richard Toll (Jardin de Richard en wolof). C’est au Sénégal qu’il fait la connaissance de Caroline Picard qui devient son épouse.
Rentré en France en 1821, il repart très vite en Guyane où il effectue un travail sur le palmier à huile pour lequel la Société Scientifique de Calcutta lui décerna une médaille d’or. Alphonse Fleury nous donne une précision très précieuse pour situer sa position familiale. Il indique qu’il fit ce travail sur les palmiers en collaboration avec son cousin Achille Richard, naturaliste, professeur à l’Ecole de Médecine de Paris. En dépit d’une erreur, (Achille était médecin de la marine, c’est son père Louis Claude Marie qui était professeur à l’école de médecine), on peut donc situer Claude Richard par rapport à une lignée connue des Richard, jardiniers du roi comme nous le verrons plus loin.
En 1829 Claude Richard est envoyé à Saint-Denis de la Réunion comme directeur du Jardin Botanique. Il y œuvra pendant 36 ans introduisant dans la colonie 3000 espèces de plantes et réalisant de nombreuses recherches sur orchidées, cryptogames et fougères en collaboration avec le Dr Bernier son gendre. Richard et Bernier ont eu le mérite de recréer la végétation des montagnes de la Réunion qui était très dégradée.
Il passa 2 ans à Madagascar à une époque indéterminée pour toujours des recherches sur la flore.
Claude Richard est mort en 1869 à St Denis de la Réunion à l’âge très avancé pour l’époque de 87 ans.
L’énigme « Claude Richard » :
La lignée des Richard débute en France avec François Richard, jardinier venu en France en 1688 avec Jacques II chassé du trône d’Angleterre. Jacques II vécut à St Germain en Laye où il est enterré.
Un des fils de François Richard est Claude (1) Richard né le 13 Août 1705 et décédé le 21 novembre 1784 à Versailles. C’est lui le plus célèbre des jardiniers du roi de la lignée, il fut entre autre créateur des jardins du Trianon sur demande de Louis XV en 1750.
Un de ses fils Antoine Richard devint son adjoint puis son successeur.
Un autre de ses enfants était le professeur cité plus haut qui avait un fils, Achille Richard, qu’Alphonse Fleury désigne comme le cousin de notre Claude (2) Richard.
Le père de Claude (2) Richard est Charles (2) Richard né en 1747 à Dampierrre dans le Doubs
Le père de Charles (2) Richard est Charles (1) Richard décédé en 1750 à Vollon en Haute-Saône à l’âge de 41 ans, ce qui situe sa naissance en 1709.
Jean My porte en note, au courrier de la mairie de Vollon : « Pour que Claude (2) Richard soit un cousin d’Achille Richard il faudrait que le dit Charles (1) Richard soit le frère de Claude (1) Richard fils du premier des Richard ». Cela est plausible et même probable compte tenu du témoignage d’Alphonse Fleury, mais non prouvé en l’absence dans les actes dont disposait Jean My de ses origines et de son lieu de naissance. Il reste à savoir si à Versailles ou à St Germain-en-Laye il existe l’acte de naissance de Charles Richard né en 1709 avec mention de ses parents.
Jean My n’a pas eu la capacité de mener à bonne fin cette enquête si bien entamée. Peut-être cette recherche a-t-elle été réalisée par un membre de la famille, féru de généalogie, des vocations peuvent aussi se révéler.
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