Etudes au collège La Pérouse. Envoyé en France passer quelques temps au collège Tivoli de Bordeaux ; mais ne poursuit pas ses études et rentre en 1926 chez Ballande à Nouméa. Fait carrière dans cette maison dont il deviendra le directeur général et vice-président du Conseil d'Administration. Il s'occupe en même temps de très près des nombreuses filiales du groupe « Ballande », notamment de la « Compagnie Françaises des Nouvelles-Hébrides », des « Forges et chantiers de l’Océanie », de « Chalandage », des sociétés « le Kaori », « le Cobalt », « l’Huilerie et la Savonnerie Calédonienne », la « Compagnie Générale des Minerais Calédoniens », du Journal la France Australe, voyageant pour étudier les situations et prendre les décisions en connaissance de cause. Ainsi fera-t-il pendant la guerre le tour des comptoirs des Nouvelles-Hébrides sur le caboteur qui déservaient les îles de l'archipel. Il fut en 1947 appelé à la Chambre de Commerce dont il deviendra le vice-président en 1953. Elu au Conseil général en janvier 1945, en 1947, et en février 1953 il présidera l'Assemblée 6 ans de 1947 à 1952, s'attachant principalement à mettre en route le plan d'équipement conçu par l'inspecteur général Dorche, délégué français à la Commission du Pacifique Sud. Il fera, en mars 1955, un voyage au Japon pour y négocier, au nom de la Maison Ballande, un contrat de vente de minerai de nickel avec des industriels nippons. Il avait horreur du formalisme, des solutions moyennes et du manque d’imagination. Sa seule présence enlevait toute monotonie aux séances des affaires qu'il présidaient. Il attaquait, plaidait, fustigeait ou louait avec une inlassable vigueur. Il avait la gentillesse bourrue et le dévouement discret. Il était chargé du Leper's Trust Board pour la Nouvelle-Calédonie.27

BONNEAUD Henri (1907-1957)14