Misc. Notes
Colon à Boubahibate près de Pouebo où il tient un petit magasin, est massacré le 6 octobre 1867 avec une fille de 6 ans Marie Louise, un garçon de 4 mois Alfred-augustin et le canaque Koouine à son service, par des indigènes qui venaient de tuer le maréchal des logis Bailly et le gendarme Venturini, du poste de Pouébo. Sa femme, 33ans, est grièvement blessée par des coups de hache et de casse-tête, mais survit ainsi que deux autres jeunes enfants Emilie et François. Cette nuit, 250 à 300 indigènes pillent la région et les stations des colons Delrieu-Bertrand et Henry. La maison Déméné subit le même sort et on vole chez eux, linge, affaires personnelles, armes ainsi que des marchandises (caisse de haches, baril de tabac, boîtesde pipes, outils, marmites, étoffes, etc) pour environ 3 à 4000f, plus 8 à 900f d'argent liquide. La répréssion est rapidement menée et une vingttaine d'indigènes coupables sont jugés à Nouméa, à partir du 12 décembre 1867 (voir sur cette affaire le Moniteur, n°421, 422 et le compte rendu très détaillé du jugement n°429, le 15 décembre 1867 et s. et 449 et s.). Une dizaine des indigènes seront condamnés à mort. La veuve recevra 20.0000f de domages-intérêts. Chacun des deux enfants survivants 8.000f. L' état-civil de Pouébo porte la date du 23 octobre 1876 come date de décès des trois Déméné, l'erreur est manifeste.
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