Misc. Notes
Après des études secondaires à Rodez, où il montre de grandes dispositions pour le dessin, est envoyé par son père, horloger, après un apprentissage familial, se perfectionne en Suisse à l' école de Foncine. Un oncle matenel, Jen-Louis Jean, ayant été nommé Procureur de la République à Nouméa, l'attira en Calédonie où ils arrivèrent ensemble en 1875, le neveu servant de secrétaire à l'oncle. Ce dernier étantmort d'insolation, le 30 janvier 1878, en allant attendre sur le quai un personnage officiel. Charles LOUPIAS s'installa à Nouméa comme horloger-bijoutier-opticien. Il sera le premier représentant qualifié de cette profession. Il en était fier et aimait à se faire photographier un sextant à la main, passioné qu'il était pour l'optique marine. Par son travail, il créa et développera une bijouterie prospère. Elle sera d' abord située rue de Sébastopol dans une petite case, sise à l'endroit où s'élève aujourd'hui la résidence du directeur de la Banque de l'Indochine, puis il transporta son magasin dans une maison à étage à côté du cercle civil, en face de l'école des Soeurs, enfin en 1898, il s'installera place des cocotiers. Elu conseillier municipal en 1884, LOUPIAS se lança dans la politique. Il sera maire de Nouméa du 2 mars 1899 au 16 août 1907, date à laquelle il donne sa démission de Conseillier municipal. Sous son impulsion s'ouvrit la tranchée, rue de Rivoli prolongée, facilitant la circulation entre la ville et la vallée du Tir. Des difficultés survenues ente son Conseil municipal et l'administratio locale au sujet d'un emprunt à obtenir du département rendaient sa gestion particulièrement difficile à une époque où les passions politiques alllaient bien vite aux excès. Dans sa modération,il préféra se retirer, se déclarant fatigué. Il devint quelques années plus tard Conseiller privé du gouvernement et Conseiller extérieur de la France. Il fut secrétaire-trésorier de la Chambre de Commerce de 1883 à 1886 et de 1893 à 1895 et président de cette même Chambrede Commerce de décembre 1895 à février 1897. Il présida également des sociétés sportives (Véloce-Club calédonien, Société d'éducation physique «la Néo-Calédonienne», Société Hippique de Magenta). Dispensé de service militaire étant fils aîné de veuve, il fut volontaire en Nouvelle-Calédonie pendant la guerre de 1914-1918. Il conserva un caractère jovial, très serviable et charitable. Il était chevalier de la Légion d'honneur et avait reçu également les palmes académiques et la médaille d'astronmie. La presse locale lui consacra plusieurs articles, louant ses hautes qualités d'administrateur, sa loyauté, sa scrupuleuse honnêteté.
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