Elève à l’Ecole Nationale vétérinaire d’Alfort. Chargé de mission par le Gouvernement pour étdier une épidémie de tiques, visite l’Australie, la Nouvelle-Zélande. Arrive en Calédonie à la fin du siècle. Feuillet le signale comme officier instruit, méritant et travailleur. Vétériniare du Gouvernement, prend la direction du Service Vétérinaire de la Nouvelle-Calédonie en 1909. Présidera pendant dix années la Chambre d’Agriculture. Travaille, dans cette situation à améliorer le cheptel calédonien par l’importation de reproducteurs Durham australiens ou de pur sang limousins. Va à Sydney en 1914, envoyé par le Conseil général, pour y choisir quatre étalons. Sera maire de Nouméa du 30 novembre 1922 au 3 mai 1925. A cette date il a déjà quitté la Calédonie, et est rentré en France où il passe en juillet 1925 une thèse pour le doctorat vétérinaire, sur : La Nouvelle-Calédonie, son climat, sa faune, sa flore, ses ressources naturelles et ses possibilités agricoles (paris, Vigot, 1925, 133p. ill) qui est une excellente étude trop peu connue. Au cours de son séjour en France, Marx Lang fait une intensive propagande pour ammener en Calédonie des colons. Un important movement se dessine dans le Nord où se forment diverses sociétés: Coopérative cotonnière néo-calédonienne (Douai); Union coopérative de colonisation néo-calédonienne (Lille); coopérative mutuelle de colonisation néo-calédonienne (Roubaix); Groupe de La Fraternelle coloniale (Lille) dont il accepte la présidence d’honneur. Ces sociétés patronnées par l’ancien maire de Nouméa connaitront des fortunes diverses et, sous la forme coopérative, généralement malheureuses. L’une d’elles s’acheva même en escroquerie devant les tribunaux (affaire de Clerq). Lang, accusé d’organiser « des colonies de Robinson suisses à destination de la Calédonie », est obligé de se justifier (cf. Le Monde Colonial illustré, Mars 1926). Il rentre cependant à Nouméa vers 1930 où il continue l’oeuvre entreprise pour la prospérité agricole de la colonie.27