Famille-Family - Fiche individuelle-Person Sheet
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Louis Gilbert Alexandre FLIZE
°23 May 1861, Saint-Louis, Sénégal
+5 Dec 1920, Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France
OccupationDirecteur de collège
Père-FatherLouis Alexandre FLIZE (-1871)
Misc. Notes
Né d'une vieille famille alsacienne, qui comptait parmi ses membres le dernier mairede Strasbourg avant l' annexion. En 1871, la mort prématuré de son père (voir note) ui ouvre les portes du Ptytanée Militaire de la Flèche. Un échec à Saint Cyr le détournede sa carrière militaire, et son tuteur ne partagent pas ses goûts pour cette carrière, l' envoie en algérie, puis en AOF. comme commis aux Chemins de Fer de Dakar à Saint Louis. de retour à paris, FAIDHERBE, en souvenir de son père, avant de mourir, le recommande et obtient qu'on lui <<donne sa chance.>> Il est désigné par le ministre comme Principal du Collège de nouméa, ou il débarque l en Nlle calédopnie le 08 avril 1889, prenat lla place de M. cADET, remis sur sa demande dans le cadre métropolitain.Son oeuvre en Nlle Calédonie se confond avec l' histoire même de l' enseignement secondaire à Nouméa. A son arrivée, il trouve un <<Collègecolonial>>, plus que modeste établissement--<< qui n' avait de collège que le nom>> (gouverneur Repiquet)-- comptant un quarteron d' élèvesde 7 à 18 ans. Il laisse à son départ le Collège La Pérouse qui réunit 200 élèves dont 62 pensionnaires. la progression a été constante. Dès 1895 5 cours; en 1896 6 cours; en 1900, il crée un cour sprofessionel à une section qui, dès 1906 en comprend 3. le collège connaît alorsune ère de prospérité. En 1900, le gouverneur RICHARD ayant un filsen âge de passer le baccalauréat obtient de l' Université une équivalence de ce dîplome pour Nouméa. Ainsi horace RICHARD, Maurice Charpentier, Louis Le SCOUR et les jeunes DISLANGE, CADET, CHOISE et RAPADZI furent-ils les premiers bacheliers calédoniens. Tout cela n' alla pas sans difficultés, et, au début, il fallut toute la persévérance et la tenacité de FLIZE qui consacra réellement sa vie et ses forces à cette oeuvre,pour désarmer par l' évidence des résultats l' hostilité d' unecensure mal intentionnée et inamicale. Il fallut surtout à FLIZE un idéal, et les plus solides qualités humaines pour mener à bien cette tâche. << Bel hommeà l' allure martiale, ferme, énergique, imposant à tous le respect, sévère mais juste, FLIZE posédait bien les qualités nécessairent. Son aurtorité était extraordinaire--son surnom >>l'Patron>>-- sa seule présence calmait linstantanément les pires chahuts et sonsilence suffisait à faire taire trembler les plus hardis.>> Ces qualités lui valurent la confiance bientôt toatale des parents.
Chef , Flize est aussi dans ses cours de Sciences et de Mathématiques un professeur-né. devenu maire de Nouméa, son élève A. BRUN, a écrit : << Il avait le don d' enseignerEsprit méthodique, ordonné, ses pricipales qualités étaient la netteté, la clarté; il se souciat moins d' emmagasiner dans nos cervelles un amas de science mal assimilée que de faire de nous des esprits cultivés.>> Educateur, Flize s' efforçait aussi de développer chez ses élèves le sens moral, le respect de soi-même et d' autrui, le civisme, le sentiment de l' honneur. <<Il savait, d' un simpleregard, vous induire au devoir et à la droiture.>> A côté de cette exceptionnelle autorité, avec ses élèves, Flieze restait paternel, bonhomme et bienvaillant; il attirait tous les cpoeurs. Ces qualités et la confiance de la haute administration firent qu' il fut nommé chef de Service de l' Enseignement en 1908 et que les Gouverneurs, dans des circonstances difficiles faisaient appel à sa connaissance de la population et à son bon sens pour des conseils délicats. En 1912, Louis Flize,part en congé en Francece qui lui permet, toute latitude lui ayant étélaissée par le ministère de réorganiser le programme d' enseignementdu collège et de s' assurer le concours d' universitaire. En 1913, ilrentre à Nouméa avec MM. DANGER, agrégé de philosophie et DUCROS licencié ès lettres, qui furent ses successeurs lorsqu' il quitta la Calédonie. Cette même année il fut nommé chevalier de la Légion d' honneur.Un médaillon et un eplaque de marbre, au Collège La Pérouse gardent pour les Calédoniens, le souvenir de ce grand éducateur.
Louis fIZE a écrit une Notice géographique sur la Nlle Calédonie, Annuaire 1915 p 29-76.27
Conjoint(s)-Spouses
+1914, Païta, Nouvelle-Calédonie
°20 Oct 1870, Montélimar, Drôme, France
Père-FatherLouis Edouard POUILLET (1834-1907)
Marriage21 May 1892, Nouméa, Nouvelle-Calédonie
Enfants-ChildrenJeanne Marie Louise (1894-1984)
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Dernières Modifications le-Last Modified 5 Dec 2020Créé le-Created 29 Sep 2024 avec Reunion pour Macintosh-using Reunion for Macintosh