Misc. Notes
Après la mort de son père, il va faire son droit à Paris, tout en poursuivant ses études classiques. Un ami de sa famille ayant été nommé directeur de l'Administration pénitentiaire de la Nouvelle-Calédonie, Lucien qui avait quelques moyens et le goût des voyages, se décida de l' accompagner. Il arrive à Nouméa en 1892. Séduit par le charme de l’île et les espoirs que lui semblait promettre la colonie, il s'y fixa en s’inscrivant au barreau de Nouméa et en épousant en 1894, Mathilde, la seconde fille de Rodolphe Rivière. Il se créa rapidement un nom tant par sa profonde connaissance du droit que par son élocution brillante et imagée, mesurée et juste; plaidant également comme avocat d'assises et comme avocat d'affaires. Cédant sans doute aux penchants qu'il tenait de ses ascendants planteurs aux Antilles, cet avocat, sans quitter la robe, devint un jour propriétaire foncier en Nouvelle-Calédonie.
Il acheta d' abord une propriété de plaisance à la Pépinière, puis une station d' élevage à Mde, près de Païta et enfin Ouinané. Les Hébrides se développant, il devint acquéreur du domaine de Franceville à Port-Vila, île de Vaté. Elu membre du Conseil général, il sera nommé en 1913 président de cette assembléé, poste qu' il a occupé jusqu' à sa mort, survenue subitement le 28 novembre 1916. Il était Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1913 et avait été durant toute sa vie présiodent de l'association de l'union des Corses et amis de la Corse.
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