Probablement influencé par le passé révolutionnaire de son grand-père - décédé alors qu’il avait dix-sept ans – Télémaque entre en rébellion.

Le 26 août 1850 :
Il est condamné à trois mois de prison et 3 000 francs d’amende pour outrages à la religion. Il est noté «  instrument de la démagogie – a poussé à l’insurrection ».
Télémaque est alors âgé de vingt-quatre ans, célibataire, il est rédacteur à la Tribune de la Gironde.

Le 02 décembre 1851 :
Journaliste, il est arrêté puis libéré sous surveillance.C’est en rapport, à l’évidence, avec le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte qui dissout l’Assemblée législative à cette date. Des tentatives de résistance ont lieu à Paris et en province.

Le 30 mars 1852 :
Télémaque est expulsé de France. Muni d’un passeport pour Nice par Marseille (Nice ne devient française qu’en 1860 ) il devra quitter Bordeaux où il habite rue Naujac et être sorti de France dans un délai de six jours.(4M733, registre 71 fiche 200 ).

Le 04 octobre 1852 :
Il dépose un dossier de recours en grâce. Nous ne connaissons pas la suite donnée à cette demande, (dossier introuvable au Caran, peut-être éliminé parce que « ne présentant pas un caractère historique certain »).
On peut penser cependant que son expulsion de France en mars 1852 était temporaire ou bien que sa demande de recours en grâce a eu une suite favorable, car :

Le 20 mars 1853 :
Télémaque est titulaire d’un passeport pour New York ( U.S.A.). Dans ce passeport,
il est qualifié d’homme de lettres et habite 131 rue de la Trésorerie à Bordeaux.
Nom du navire : le T.M. Martin.

Télémaque serait-il resté aux U.S.A. ?202