Famille-Family - Fiche individuelle-Person Sheet
Marius ARMAND
°12 Jan 1842, Saint-Céré, Lot, France27
+1906, Nanterre, Hauts-de-Seine, France27
OccupationIndutriel, Huissier
Misc. Notes
Déporté de la Commune, demeure en Calédonie après l'amnistie de 1879. Elu Conseiller municipal en août 1879. Fait partie des 6 Conseillés censurés par Courbet le 18 décembre 1880. démissionnaire, il est réélu le 26 février suivant. En 1882, préside au café national, les réunions de l' Union démocratique propagande anticléricale, entouré du journaliste Eugène Mourot, du dentiste Joulin, de l'adjoint CH.-M Simon et du ferblantier Dolbeau. Exerce un temps les fonctions d' huissier. Il y a un armand, président de la Commission municipale de Moindou en 1895. S'intéresse aux pierres lithographiques de l' île Mato, en 1896.En septembre 1896 prend 3 mois la direction de Radical, journal en faveur du gouverneur Feillet et de sa politique qui paraît pour les élections du Conseil général de 1896 où ses candidats sont d'ailleurs battus. Est condamné à un jour de prison et à 100f d'amende et solidairement, avec Augustin Diel, à 1 000 F de dommages-inérêts pour « diffamations et injures » (3 août 1897).
27Avant 1870, il était employé de commerce et vivait maritalement avec une concierge de Clichy.
Déporté de la Commune, il reste en Nouvelle-Calédonie après l'amnistie de 1879, et il s'engage aussitôt dans des activités de politique locale tout en conduisant activement ses affaires personnelles.
Élu Conseiller municipal de Nouméa en août 1879, censuré par le gouverneur Courbet en décembre 1880, il démissionne et est réélu en février 1881.
En 1882, il fonde la Boulangerie Coopérative et préside, au Café National, les réunions de l'Union démocratique de propagande anticléricale, à ce titre, il dut être l'un des promoteurs du Moniteur de l'Anticléricalisme.
Il finance, au moins partiellement, Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie à ses débuts, participe à la rédaction de L'Indépendantsur sa fin, et il aurait été l'un des animateurs de L'Éclaireur.
Il multiplie les tentatives pour constituer un groupement aux fins d'exploiter les pierres lithographiques de l'île Mato, sans succès.
Candidat aux élections municipales de 1895, sur la liste de La Vérité, il est présenté en ces termes dans La France Australe (n° 1670) qui le combat :
"Le calme, l'impassible, le plus roublard ; exerce depuis longtemps le métier de rentier bidonneur"…
Fin 1896, début 1897, il se charge de la gérance du Radical, prenant ainsi nettement le parti du gouverneur Feillet.
En 1903, il exerce la profession d'agent des postes.346
Conjoint(s)-Spouses
Marriage9 Feb 1883, Nouméa, Nouvelle-Calédonie27