Misc. Notes
Etudes au collège La Perouse à Nouméa. Contracte à 18 ans un engagement pour 5 ans dans la marine et voyage. Sert à Paris, comme chef de poste civil de T.S.F à la tour Eiffel, de 1926 à 1940, date à laquelle il est nommé dans les trasmissions coloniales, au Sénégal, à Kaolak; puis à Dakar, où il meurt subitement le 28 août 1951. Julien BERNIER avait hérité de son père un grand amour de sa petite patrie. Toute une partie de son existence, il collectionna les ouvrages concernant la Calédonie et il avait recueilli sur l'archipel une bibliothèque qui comptait près de 500 pièces, volumes et plaquettes. D'un esprit précis, et curieux, méticuleux, doué d'une exellente mémoire, il avait pris la peine de dépouiller d'un oeil perspicace tous les journaux et publications périodiques de la Calédonie qu'il avait pu rencontrer afin d'y retrouver les indications concernant les imprimeries locales et leurs publications. Il était parvenu à recueillir une masse importante de renseignements intéressants pour l'histoire de l'imprimerie en Calédonie, et il est regrettable qu'un séjour en Calédonie en 1948 ait quelque peu modifié l’orientation de ses intêrêts de chercheur avant qu’il ait eu le temps de rien publier de ses études concernant les livres et les typographies locales. Il marquait ses trésors d' un petit cachet rond de 2 centimètres de diamètre, et qui portait: « COLLECTION Julien BERNIER, Nlle Calédonie ». A partir de 1948, il s'intéressa surtout à la botanique et travailla avec J.T Buchholz, professeur à l'Université d’Urbana (I11), spécialiste des conifères, venu passé 8 mois en Calédonie et, par correspondance, avec le professeur Guillaumin, qui le fit nommer correspondant au Muséum, en 1948. Il avait expédié, en 1947, 242 spécimen du Sud de l’île.
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