Misc. Notes
Colon, né à saint-Denis, La Réunion, en 1850. Il vient en Nouvelle-Calédonie en 1871, rejoindre son oncle par alliance, le capitaine Evain, installé comme colon à Canala. après avoir tenté entre Canala et Nakety un essai de culture de café Arabica qui ne donne pas de bons résultats, il part en 1881 aux Nouvelles-Hébrides, comme Directeur de la Société Française et crée les premières plantations de caféiers à Anabrou (île de Vaté), puis au canal Segond (île de Santo). « Après un séjour de deux ans sur cette terre hostile, où tout le monde le croyait disparu, le commandant d'un aviso en tournée dans les îles eut l'agréable surprise de le retrouver au milieu d'une magnifique plantation de caféiers. Ce lieu contre toute justice, porte le nom de Luganville lorsqu'il devrait porter celui de mon père qui n'a laissé le sien qu'à une rue de Port-Vila et à un sommet de l' île Vaté. »
Il mourrut à Nouméa le 25 mai 1891, des suites d'un accident survenu à Port-Vila. Au cours des réjouissances du 14 juillet, le recul d'un canon l'avait atteint à la poitrine. Il n'était âgé que de 41 ans mais avait cependant pu donner la mesure de ce que peut réaliser un homme énergique dans un pays neuf.
27vendredi 3 Février 1871, liste des passagers au départ de la Réunion
Arrivé en Nouvelle-Calédonie le 26 mars 1872 à bord du navire « La Rance ». Passager voyageant à ses frais.
En 1875, emploi à Canala: Cultivateur
Entre 1875 et 1883, emploi à Canala: propriétaire.
Entre 1881 et 1883, emploi sur l’île de Vaté: Chef de l’agnce de la Cie des Nouvelles-Hébrides
Entre 1883 et 1887, emploi sur l’île de Vaté à Anabrou: colon
En Juillet 1883, emploi à Canala: employé de la Sté des Nouvelles-Hébrides
En 1885, emploi à Nouméa: Propriétaire
En 1891, emploi à Nouméa: employé de commerce.
En 1891, emploi à Nouméa: colon
84Ses rapports avec les indigènes ne sont pas des plus cordiaux et il n’hésite pas à se plaindre d’eux. Ainsi, dans un rapport en date du 24 Août 1878, le chef d’arondissement de Canala écrit au gouverneur: «J’ai reçu une réclamation de M. Bernier, neveu de M. Evain, qui m’assure que les enfants de la tribu de Gélima lui manquent de respect lorsqu’il passe sur la route. »
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